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Venir en aide à un proche

Elle n’est plus comme avant. Anxieuse, effacée, elle commence à mentir et refuse de plus en plus des invitations. Et si elle vivait de la violence conjugale? Comment en être sûr? Comment réagir?

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Reconnaître les signes!

Tu as des raisons de croire qu’une personne proche vit de la violence conjugale? Voici certains signes qui pourraient le confirmer :

  • Elle semble avoir peur des réactions de son conjoint.
  • Elle a déjà tenté de cacher des blessures ou des marques.
  • Elle voit moins sa famille et ses amis, elle semble s’isoler de plus en plus.
  • Elle justifie et excuse les comportements de son partenaire.
  • Même en son absence, elle est davantage centrée sur son agresseur que sur elle.
  • Ses notes, sa concentration, sa performance ont diminué.
  • Il est jaloux et l’empêche de parler à d’autres personnes et parfois même à ses ami(e)s.
  • Son partenaire critique sa façon de se vêtir, ses goûts ou ses activités.
  • Vous sentez qu’elle vit de la pression pour avoir des relations sexuelles.
  • Elle dépense moins pour se gâter.
  • Elle semble avoir moins d’énergie, être plus fatiguée, plus malheureuse ou anxieuse.
  • Elle semble préoccupée.

Ce ne sont là que quelques exemples. Si vous avez remarqué certains de ces comportements ou d’autres qui vous poussent à vous questionner, n’hésitez pas à nous contacter pour vérifier vos impressions ou prendre un rendez-vous.

Les enfants vivant dans un milieu où il y a de la violence conjugale

La violence conjugale a aussi de fortes répercussions sur les enfants. Voici certains signes qui pourraient le confirmer :

  • Troubles du sommeil : incapacité pour l’enfant de dormir seul, cauchemars à répétition, réveils nocturnes fréquents, etc.
  • Problèmes de concentration : regard vide, enfant perdu dans ses pensées, etc.
  • Problèmes de comportement : coups, cris, insultes à l’endroit d’amis de son âge, etc.
  • Troubles d’apprentissage : baisse des résultats scolaires, absentéisme, etc.
  • Anxiété : tic nerveux, douleur au ventre, etc.
  • Troubles alimentaires : vomi fréquent, refus de manger, etc.
  • Faible estime de soi : sentiment d’incompétence, frayeur, etc.
  • Problèmes relationnels : difficulté à se faire des amis, isolement, jeux parfois étranges, etc.
  • Confidences sur son vécu.

Ce ne sont là que quelques exemples. Si vous constatez qu’un ou des enfants ont des comportements semblables à ceux-ci qui vous poussent à vous questionner, n’hésitez pas à nous contacter pour vérifier vos impressions ou prendre un rendez-vous. On dit souvent que ça prend tout un village pour élever un enfant ; ce dicton prend encore plus son sens en situation de violence conjugale.

*Direction de la protection de la jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec : 1 800 567-8520, option 3. En cas d’urgence, contactez le 911.

Besoin de vous confier au sujet d’un proche?

Nous répondons aux demandes qui nous sont acheminées par les personnes désireuses de venir en aide à un proche. Vous vous demandez si un proche est victime de violence? Une intervenante prendra le temps d’écouter vos préoccupations. Elle vous accompagnera et vous guidera dans le soutien apporté. Dans certaines situations, il peut être nécessaire de poursuivre la discussion lors de consultations individuelles.

Que faire pour l’aider?

Il est primordial de préserver le lien qui vous unit et de soutenir la personne victime de violence.

  • Soyez compréhensif et à l’écoute lorsqu’elle se confie.
  • Respectez son rythme et ne portez aucun jugement.
  • Suggérez-lui de nous contacter directement afin que nous puissions l’accompagner dans son cheminement.

J’ai été témoin d’un acte criminel

Si vous avez été témoin de violence physique, de menace ou de harcèlement, vous pouvez porter plainte. Aucune situation de violence conjugale n’est tolérable. Dénoncez la situation en appelant le 911 immédiatement.